En Guyane, la pratique du vélo est relativement élevée, surtout pour les trajets domicile-travail, où elle représente environ 5% des déplacements, un chiffre supérieur à la moyenne nationale française. Cependant, les infrastructures cyclables ne répondent pas encore complètement à cette demande.
En 2018, le gouvernement français a lancé le Plan National Vélo et Mobilités Actives, visant à encourager le développement du vélo. Depuis, environ 410 millions d’euros ont été investis dans la création d’axes cyclables à l’échelle nationale, dont 6 projets spécifiques en Guyane dans les communes de Cayenne, Rémire-Montoly, Kourou, Saint-Laurent-du-Maroni et Macouria.
Un aspect notable en Guyane est le contraste entre l’utilisation fréquente du vélo et l’état des infrastructures dédiées. Une étude menée par les bureaux d’études INDDIGO et ALTER a révélé que seulement 28 % des aménagements cyclables étaient de bonne qualité, mettant en lumière la nécessité d’améliorer les infrastructures existantes. L’étude a également souligné l’importance de sécuriser et de développer la pratique du vélo, notamment parmi les jeunes.