Nous vous avions parlé il y’a quelques mois du baromètre annuel de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB) qui permettait d’analyser le « climat cyclable » des communes. Il mesurait le ressenti des cyclistes en ville, le nombre de kilomètres de pistes cyclables ou de véloroutes, la part du vélo dans les déplacements quotidiens.

Mais un nouvel indicateur a fait son apparition… le « taux de cyclabilité ». Alors qu’est ce que c’est ?
Il a été mis au point par les géomaticiens de Vélo & territoires et il permet de comparer le nombre de kilomètres de voirie cyclable au nombre de kilomètres de voirie existante.

En France, en 2022, pour 100 kilomètres de voirie, seulement trois kilomètres en moyenne sont aménagés pour le vélo, en bidirectionnel.

Evidemment, cet indicateur favorise grandement le milieu urbain puisque plus la taille de l’unité urbaine augmente, plus le taux de cyclabilité moyen augmente. En effet, le taux de cyclabilité remonte à 8% dans les villes de plus de 200 000 habitants et recule en banlieue. Le taux de cyclabilité tombe même à 1 % en milieu rural. Bien sur, certains territoires s’en sorte mieux, notamment les communes rurales traversées par des véloroutes (la Vélodyssée, La Méditerranée à vélo, ViaRhôna, le Tour de Bourgogne à vélo, le Canal des deux mers à vélo, etc.), la côte landaise et la frontière Est de l’Alsace.

Pourquoi cet indicateur peut-il être utile ? Il permet de donner aux collectivités une information simple à appréhender et cela offre aux territoires la possibilité de se comparer les uns avec les autres et d’observer leur évolution dans le temps.