La création de nouveaux aménagements peut assurément surprendre les habitués d’un quartier. Mais doit-on vraiment attendre l’acquisition de nouvelles habitudes pour protéger des usagers de la route, d’autant plus s’ils sont plus exposés, car en vélo ?

C’est ce qu’on peut penser en lisant la réponse au courrier d’un cycliste qui dénonçait la dangerosité d’un nouveau contre-sens cycliste, Rue Jolivet à Tours. Lorsque le site propre n’est pas possible pour de multiples raisons, la bande cyclable doit pour le moins assurer la sécurité de ses usagers. Un virage allègrement empiété sur une bande cyclable à contre-sens, c’est sans aucun doute l’assurance de grandes frayeurs jusqu’au jour où la collision pourrait faire mal même à 30km/h.

Pourquoi ne pas contraindre les automobilistes à respecter cette bande au moins dans le virage ?

Espérons que la ville de Tours trouve rapidement une solution innovante pour sécuriser ce passage sans attendre les pistes cyclables aériennes dans les cartons de nos voisins londoniens. Solution qui pourrait servir d’exemple à tous les autres aménagements de ce type existants et à venir en France.

Le courrier d’Antoine, le cycliste civique, et la réponse de la commune de Tours sont à lire sur La Nouvelle république : Rue Jolivet, Antoine a eu peur pour sa vie.