Alors que les nouveaux aménagements en faveur de transports en commun plus efficaces (tram, BHNS…) se multiplient dans de nombreuses villes françaises, le vélo est bien souvent intégré avec un pot de peinture !
Malgré les réserves des usagers à deux roues mentionnant la cohabitation risquée entre un bus et un vélo sur une même voie, la solution la plus économique et nécessitant le moins de réflexions est retenue. Mais au bout du compte, est-ce vraiment le meilleur moyen d’augmenter le nombre d’usagers des déplacements doux ?
Pas si sûr, nombre de cyclistes ne sont pas rassurés et préfèrent continuer à utiliser leur voiture. Avez-vous déjà vu un couloir de bus aussi fréquenté par les deux roues qu’une piste cyclable ? Et que devient le Haut Niveau de Service, si le nombre de cyclistes sur la voie bus augmente ?
Parfois l’actualité tragique relance la question mais sans trouver de réponse satisfaisante.
Est-ce une première étape nécessaire ou une impasse ?
Utilisateur chevronné du vélo à Paris pour la plupart de mes déplacements, j’apprécie beaucoup le partage des voies de bus. Je les trouve plus agréables et moins dangereuses que les pistes cyclables partagées avec les piétons. Les conducteurs sont des praticiens attentifs et professionnels, ce que ne sont que trop rarement nos amis piétons.
Merci Florant pour votre témoignage.
Oui, effectivement, la cohabitation se passe bien la plupart du temps dans le respect des usagers de part et d’autre.
Est-ce pour autant une pratique à développer si le nombre de cyclistes continue d’augmenter comme actuellement ? Avec des expériences de la pratique du vélo très différentes…